Véronique’s Tuesday morning group and the book club in Bath have read “Le dit du Mistral” by Olivier Mak-Bouchard (Édition le Tripode 2020). Read below what our students thought:
Voici ce que Deesie du club de lecture en a pensé :
Ce roman nous attire, nous intrigue et nous fait réfléchir en même temps.Le style presque poétique nous persuade à entrer dans ce monde à la fois magique et mythique. C’est un mélange de mythes, de légendes, d’histoire, de provençal, de citations savamment entrelacés. Le cadre reste idyllique – les montagnes, les champs, les cerisiers, les brins d’herbe. L’histoire ( le conte ) éveille tous nos sens……les yeux – la palette de couleurs, on pense à Monet, les oreilles – les insectes, les cigales, le bourdonnement des abeilles….le nez – on respire le lavandin délicat mais également l’odeur désagréable de l’hôpital. Les éléments nous touchent. On pénètre le tunnel, les grottes, on ressent la pluie aussi bien que la chaleur. On veut bien croire que la source comprend des éléments médicinaux ou même miraculeux mais tristement à la fin tout se défait, même la femme – calcaire aux yeux hypnotisants perd sa puissance et un vide s’installe.
Et voici la lettre que la classe du mardi a écrit à Olivier Mak-Bouchard:
Cher Olivier Mak-Bouchard
Nous sommes une classe de 9 étudiants anglais qui étudions le français à l’Alliance Française de Bristol et Bath en Grande Bretagne et chaque trimestre nous choisissons un livre pour discuter et depuis janvier nous lisons votre livre « Le dit du Mistral ». Nous avons pris beaucoup de plaisir à le lire et à en discuter ensemble.
Nous avons beaucoup aimé le roman. Vous avez dessiné un beau portrait du Lubéron . C’est vraiment évocateur et très convaincant pour certains d’entre nous qui avons passé des vacances dans la région et avons fait des randonnées sur les sentiers autour du Mont Ventoux. Et pour tous nous sommes inspirés par les descriptions des paysages, les senteurs de thym, de romarin, de lavande, la cuisine , les personnages humains comme Monsieur et Madame Sécaillat et les personnages légendaires comme Vintur et le Mistral.
Grâce à vous, nous avons découvert des auteurs provençaux que nous ne connaissions pas comme Jean Giono. Nous avons notamment vu le film “le hussard sur le toit” et même commencé à écouter le livre audio avec Jeanne Moreau et Gérard Philippe.Votre choix de mettre la source chaude et la femme calcaire au coeur de votre histoire nous a touché tout particulièrement parce qu’elle a un écho spécial pour nous qui habitons à Bath. En effet à Bath nous avons la seule source chaude en Angleterre (un million de litres d’eau chaude à 45C chaque jour) et nous avons aussi notre propre femme sculptée de la source.
En 1727, on a découvert sous la terre de notre ville la tête d’une femme, sculptée en bronze et dorée. C’était la tête de la statue de la déesse romaine de la source qui s’appelait Sulis Minerva, érigée par les romains dans un temple dédié à la source sacrée.
Il y a deux liens de plus qui peuvent être associés à votre histoire. Le nom Sulis Minerva a une histoire en partie avant les romains – Minerva était la déesse romaine de la sagesse mais Sulis représentait le dieu celte qui s’appelait Sol, le dieu de la source sacrée avant l’arrivée des romains. Et on a découvert que la statue avait été fabriquée par des sculpteurs gaulois pendant le premier siècle après JC. Si un jour vous avez envie de rencontrer la femme-calcaire de Bath nous serions ravis de vous la présenter.
Nous vous remercions chaudement d’avoir écrit un roman si inspirant, nous sommes impatients de lire la suite et nous vous souhaitons beaucoup de succès.
Bien cordialement,
La classe du mardi de l’Alliance Française de Bath (Diana, Gay, Howard, Sally, Jacky, Peter, Annie, Lindsey, Jenny et Véronique).
Bravo and merci to Deesie et le groupe du mardi. If like them, you would like to discover books in French, culture and practise the language, why not join one of our many groups around Bristol and Bath or online?
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