Last week, you could read what Hilary, student in Martine’s Tuesday morning French class, imagined about Amélie’s feelings. Amélie is the guilty party, she ran away from her husband, le boulanger, with a handsome shepherd, un berger.
For a summary of Marcel Pagnol’s play, please read last week’s blog as well as Hilary’s account.
Today, we are publishing the story told by l’instituteur ( the primary school teacher), prominent figure in Marcel Pagnol’s writings. This is written by Helen who is in the same French class as Hilary’s:
L’Instituteur raconte….
Je suis l’instituteur d’un petit village de Haute-Provence. C’est un village traditionnel  où tout le monde se connaît. Souvent il y a des petites disputes entre eux…il existe des différences qui continuent d’une génération aux générations suivantes. Quand même malgré les désaccords et les médisances on trouve une loyauté entre les villageois.
C’est un village où les nouveaux arrivants sont généralement bien accueillis et peuvent  bientôt faire partie de la communauté. Cela a été mon experience ici.
Naturellement nous ne sommes pas toujours d’accord .. comme moi et M Le Curé par exemple..quand même on discute souvent et la démocratie villegeoise existe….c’est bon.
Récemment, le boulanger Aimable Castanet s’est installé avec sa jeune femme  Aurélie. Elle est très jolie, un peu timide et beaucoup plus jeune que son mari peut-être à cause de la guerre qui a pris beaucoup de jeunes hommes de notre pays .En fait j’ai entendu une rumeur récemment qu’elle a perdu un amant…
Ceci étant dit, le boulanger adore sa femme et elle semble heureuse à la boulangerie  où elle travaille.
Le nouveau boulanger produit du pain délicieux..le meilleur jamais goûté au village. Alors les villageois sont trѐs contents. Même au château, M. Le Marquis commande beaucoup de pain, de brioches et de croissants que son berger va chercher chez le boulanger deux fois par semaine. C’est là où l’histoire commence.

Un beau jour, Dominique, le berger du Marquis de Monelles est venu à la boulangerie chercher le pain. Secrѐtement  Aurélie s’est enfuie avec lui….
Aimable a perdu la tête et a refusé de faire son pain.
Un incident domestique pensez-vous? Non pas seulement..un village sans pain est devenu un village qui s’est mobilisé pour qu’ Aurélie revienne.
Pauvre boulanger ! Sa femme est disparue et il ne pouvait pas le croire….les villageois avaient leurs suspicions  mais lui , il préférait  croire que c’était une blague et qu’elle est allée chez sa mѐre. Je lui ai suggéré que si elle était allée chez sa mѐre elle aurait laissé une note pour expliquer.Je l’ai accompagné à sa chambre  pour trouver la note mais il n’y en avait pas.
Cependant ,Esprit a dit aux villageois que Aurélie et Dominique sont partis ensemble avec  un cheval du marquis. Alors les suspicions d’Antonin étaient justifiées .Seul le boulanger ne pouvait pas croire la vérité…et encore pas de pain!
Pas de femme du boulanger ..aucun pain pour le village une situation insupportable! Le village avait besoin d’un plan d’action..
Naturellement on c’est tourné vers nous trois…moi-même,le curé, et le marquis pour faire quelque chose. Nous avons organisé une équipe de secours pour la retrouver.

Pauvre Aimable, sachant enfin la vérité a perdu l’espoir et a tenté de se pendre. Heureusement il a échoué.
Un peu plus tard le marquis a rapporté que Maillefer a vu Aurélie prѐs de chez lui dans une cabane au marais.
Au village on a décidé que le curé devrait aller la chercher  mais comment alors?..le marais est boueux et il faudrait entrer dans l’eau.
Le boulanger a décidé que moi… je devrais porter le curé a travers  l’eau à mon dos! C’etait trѐs difficile, L’eau venait presque à mon taille, le curé etait assez lourd…Et..il a eu le culot de se plaindre que ses chaussures etaient mouillées et que mon dos lui faisait mal. Poof,il a eu de la chance que je ne l’ai pas laissé tomber!
Soudainement nous avons vu quelque chose..un homme est apparu des buissons, il a plongé dans l’eau et il a nagé à grande vitesse dans le sens opposé .Puis nous avons vu Aurélie dans les buissons qui nous attendait.
Enfin nous sommes arrivés à la rive. Elle voulait beaucoup rentrer à la maison mais sans que personne ne la voie.
Au village ayant assuré que les rues étaient vides le curé a mené Aurélie à la boulangerie à cheval.
Une fois a l’intérieur le boulanger a exprimé sa joie au retour de sa femme et l’a acceptée sans réservation..
Puis ,ensemble ils ont allumé le feu du four…le lendemain matin il y avait du pain au village!
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